Fig. est un festival de graphisme ayant lieu à Liège. Il propose un programme composé de conférences, d’expositions, de workshops et de tables rondes, s’adressant à un large public qui pourra y découvrir les multiples facettes du design graphique contemporain.
DATAVISUALISATION
Présentations & Talks & Discussions
Expositions
Workshops
Extras
ÉDITION
Radim Peško
Studio Studio
My name is Wendy
common-interest
Clara Lobregat Balaguer
Château Fort Fort
Discussion As, Not For — Jean-Sylvain Tshilumba Mukendi & Loraine Furter
Design graphique pour designers graphiques ? — Château Fort Fort, Le Signe
Jérémy Landes
GR200
Atelier Brenda
Léonore Conte
Cyril Makhoul
Tania Prill
Outils libres — Sarah Garcin
Graphisme et féminisme — Axelle Minne, Roxanne Maillet, Hélène Mourrier, Marine Poyard
Hélène Mourrier
Speculoos
ORtype
Hey
Building Paris
Studio Meta
Studio Spass
Roxanne Maillet
Sara de Bondt
MÉDIATHÈQUE
FILTRER PAR TYPE
Léonore Conte |
Manières de faire manifeste dans le champ du design graphique.
Marx et Engels ont édité le leur en 1848. Marinetti a ouvert le pas dans le champ artistique en publiant celui des futuristes en 1909. Puis, ce fut au tour des dadaïstes, des constructivistes, des lettristes, des surréalistes et bien d’autres encore d’écrire le leur et de le rendre public. Le manifeste s’est incontestablement imposé comme l’objet phare des mouvements de modernité politique et artistique depuis la seconde moitié du xixe siècle.
Mais, alors que le genre est annoncé comme mort depuis la fin des années 1960, les designers graphiques sont de plus en plus nombreux à avoir recours au manifeste. Usagers retardataires d’un mode de communication en voix d’extinction, les designers graphiques redéfinissent aujourd’hui le manifeste, entre héritage révolutionnaire, nostalgie avant-gardiste, volonté d’indépendance et instrumentalisation du concept. Nous nous interrogerons ici sur certaines de ces manières de faire manifeste propres au design graphique.
Under The Radar: Underground Zines and Self-Publications 1965–1975 |
Projet d’exposition à l’initiative de l’invitée Tania Prill, Under The Radar présente le boom des œuvres underground et auto- publiées du milieu des années 60 dans le monde de l’édition. Après avoir publié un livre sur le sujet en février 2017 la continuité du travail de recherches en collaboration avec des étudiants sera présenté durant le festival.
Tania Prill |
Tania Prill talk about the “Archive of Independent Publishing – AIP”, which is a collection of Underground and self- publications from the 1960s and 1970s and the exhibition and book project “Under the Radar”. The focus of the AIP is mainly on German dissenting voices, but it also documents the European and transatlantic context of independent modes and practices of publishing. This archive started as a private collection (gathered over about 15 years by Jan-Frederik Bandel) and is now based at the University of the Arts Bremen.
The value of these publications—often equally wild in regards to politics, content and design—for the history of social movements, political protest forms and alternative life models around and since 1968 is apparent. However, the AIP is most urgently interested in questions that are different (or rather lead in different directions): what significance is gained by media, communication, and design in these life models? What preceding histories to the analog, digital, post-digital media use can be told through these publications? Which breaks with tradition and lines of continuity within graphic design and media thought can be conceived of more precisely than elsewhere? Whose shoulders is today’s independent publishing standing? What can it learn from the amateurs, fantasts, and rebels of the 1960s and 70s? How political is design? And which social ideas can be articulated within it?