Fig. est un festival de graphisme ayant lieu à Liège. Il propose un programme composé de conférences, d’expositions, de workshops et de tables rondes, s’adressant à un large public qui pourra y découvrir les multiples facettes du design graphique contemporain.
DATAVISUALISATION
Présentations & Talks & Discussions
Expositions
Workshops
Extras
ÉDITION
Radim Peško
Studio Studio
My name is Wendy
common-interest
Clara Lobregat Balaguer
Château Fort Fort
Discussion As, Not For — Jean-Sylvain Tshilumba Mukendi & Loraine Furter
Design graphique pour designers graphiques ? — Château Fort Fort, Le Signe
Jérémy Landes
GR200
Atelier Brenda
Léonore Conte
Cyril Makhoul
Tania Prill
Outils libres — Sarah Garcin
Graphisme et féminisme — Axelle Minne, Roxanne Maillet, Hélène Mourrier, Marine Poyard
Hélène Mourrier
Speculoos
ORtype
Hey
Building Paris
Studio Meta
Studio Spass
Roxanne Maillet
Sara de Bondt
MÉDIATHÈQUE
FILTRER PAR TYPE
Clara Lobregat Balaguer |
A lecture delivered in fragments. On the extended simile of making public as a form of bloodletting. Research or content or cultural capital as bodily humour, signaling vigor, nourishment, the imperative to circulate, and embodied practice. The independent researcher-publisher as convalescent, afflicted with all manner of precarious ills or, on the contrary, engorged with access to cultural capital and institutional resources, bound by duty to redistribute to limbs furthest away from the source, from the center of the body of knowledge. Books as leeches on the body public. Circulation as a physical act—books do not move themselves. The act of (independent, unsanctioned) publishing as a creation of value that is located in the body, because implication of the body is needed to circulate in networks.
Une conférence en fragments. Sur la comparaison étendue entre rendre des choses publiques comme une forme de saignée. Recherche ou contenu ou capital culturel en tant qu’humour corporel, signalant la vigueur, la nourriture, l’impératif de circuler, et la pratique incarnée. Le/la chercheuse éditrice indépendante en tant que convalescente, affligée de toutes sortes de maux précaires ou, au contraire, engorgée par l’accès au capital culturel et aux ressources institutionnelles, liée par le devoir de redistribuer aux membres les plus éloigné·e·s de la source, du centre du corps de la connaissance. Des livres comme des sangsues sur le corps public. La circulation en tant qu’exercices physiques ne bouge pas d’elle-même. L’acte de publication (indépendante, non sanctionnée) comme création de valeur qui se situe dans le corps, parce que l’implication du corps est nécessaire pour circuler dans les réseaux.
Tania Prill |
Tania Prill talk about the “Archive of Independent Publishing – AIP”, which is a collection of Underground and self- publications from the 1960s and 1970s and the exhibition and book project “Under the Radar”. The focus of the AIP is mainly on German dissenting voices, but it also documents the European and transatlantic context of independent modes and practices of publishing. This archive started as a private collection (gathered over about 15 years by Jan-Frederik Bandel) and is now based at the University of the Arts Bremen.
The value of these publications—often equally wild in regards to politics, content and design—for the history of social movements, political protest forms and alternative life models around and since 1968 is apparent. However, the AIP is most urgently interested in questions that are different (or rather lead in different directions): what significance is gained by media, communication, and design in these life models? What preceding histories to the analog, digital, post-digital media use can be told through these publications? Which breaks with tradition and lines of continuity within graphic design and media thought can be conceived of more precisely than elsewhere? Whose shoulders is today’s independent publishing standing? What can it learn from the amateurs, fantasts, and rebels of the 1960s and 70s? How political is design? And which social ideas can be articulated within it?
Léonore Conte |
Manières de faire manifeste dans le champ du design graphique.
Marx et Engels ont édité le leur en 1848. Marinetti a ouvert le pas dans le champ artistique en publiant celui des futuristes en 1909. Puis, ce fut au tour des dadaïstes, des constructivistes, des lettristes, des surréalistes et bien d’autres encore d’écrire le leur et de le rendre public. Le manifeste s’est incontestablement imposé comme l’objet phare des mouvements de modernité politique et artistique depuis la seconde moitié du xixe siècle.
Mais, alors que le genre est annoncé comme mort depuis la fin des années 1960, les designers graphiques sont de plus en plus nombreux à avoir recours au manifeste. Usagers retardataires d’un mode de communication en voix d’extinction, les designers graphiques redéfinissent aujourd’hui le manifeste, entre héritage révolutionnaire, nostalgie avant-gardiste, volonté d’indépendance et instrumentalisation du concept. Nous nous interrogerons ici sur certaines de ces manières de faire manifeste propres au design graphique.
Atelier Brenda |
We will talk how we manage our studio without having a studio. We will show our methodes of working and how we are trying to find the balance in our flexible, always changing and unstable studio.
Common Interest |
When we think of activism, we picture protesters taking to the streets, we imagine banners and flyers carrying forth political messages, or campaigners asking us to sign a petition.
While all of these modalities are absolutely important and relevant, we may also understand activism more broadly. Simply put, activism is the taking of action to effect social change. This can happen in a myriad of shapes and ways.
At common-interest, a Basel-based non-profit practice, we are interested in using design research as a framework and tool to do activism. First and foremost, we use design as a framing to critically examine the power structure and the constructedness of our world. On a second level we use design as way to do counteraction against such structural inequalities by engaging in issue advocacy, by building collectivity, and by commoning and sharing suppressed and marginalized knowledges and stories. A true activist standpoint has to also always examine its own structures and doings, however.
As such we also need to be conscious of what our projects are about, whom they are representing and addressing, the conditions of how we work, and how sustainable this all is.
In this talk, we will walk you through some of our projects, the activist intentions behind them, and the potentials and challenges that come with doing politically engaged design research. It’s not all smooth sailing...
Quand on pense à l’activisme, on voit des manifestant·e·s descendre dans la rue, des banderoles et des tracts portant des messages politiques, ou des militant·e·s nous demandant de signer une pétition.
Bien que toutes ces modalités soient importantes et pertinentes, nous suggérons de comprendre l’activisme de façon plus générale. En termes simples, l’activisme est le fait de prendre des mesures pour provoquer un change- ment social. Cela peut se produire sous une myriade de formes et de façons.
Avec common-interest, une pratique à but non lucratif basée à Bâle, nous sommes intéressées à utiliser la recherche en design graphique comme cadre et outil activiste. Cela signifie que nous utilisons le design graphique comme une lentille pour porter un regard critique sur le monde, un moyen de rapprocher les gens et de rendre publiques des idées socialement pertinentes. La conception devient alors un moyen de mobilisation, pour construire une collectivité et partager des savoirs marginalisés. Mais un vrai point de vue activiste doit refléter ses propres structures et ses actions.
À ce titre, nous devons également être conscientes de l’objet de nos projets, des personnes qu’ils représentent et auxquelles ils s’adressent, et des conditions dans lesquelles nous travaillons.
Dans cette présentation, nous vous présenterons certains de nos projets, les intentions militantes qui les sous-tendent, ainsi que les possibilités et les défis que présente la recherche en design engagée sur le plan politique. Ce n’est pas toujours une croisière tranquille...